Pendant 3 jours, près de 4 000 personnes dont des universitaires, chefs d’entreprise, politiques et étudiants, ont débattu sur le thème « A la recherche de nouvelles formes de prospérité » à Aix-en-Provence.

Comment concilier croissance et développement durable ? Comment faire face à la croissance démographique et aux aspirations légitimes des pays les moins « avancés » – dont 1,3 milliards d’habitants n’ont même pas accès à l’électricité ? Quels sont les nouveaux modèles de prospérité collective dessinés par l’Accord de Paris sur le climat ?

Telles étaient les questions soulevées lors de la table ronde à laquelle participait Isabelle Kocher le 7 juillet. « Nous devons tous prendre nos responsabilités dans la lutte contre le réchauffement climatique : États, citoyens, entreprises », a affirmé Isabelle Kocher.

La prise de conscience des entreprises passe par la décentralisation de leur organisation : « Il faut des organisations très immergées dans les systèmes locaux, et ayant la conscience de ce qu’il se passe autour d’elles », a expliqué Isabelle Kocher. Par ailleurs, « les entreprises doivent faire des choix nets et devenir des pionniers dans de nouveaux domaines. Nous pouvons tenir l’engagement des 2 degrés de l’Accord de Paris, mais il y a un enjeu de vitesse ».

Isabelle Kocher a rappelé qu’ il est nécessaire d’adopter  un schéma régulatoire et fiscal adapté afin d’accélérer la révolution énergétique,., Elle est également revenue sur la notion de performance : il est nécessaire que les investisseurs adoptent une conception élargie de la performance et ne réduisent pas cette notion à la performance financière. s,. « Les entreprises seront de plus en plus jugées sur les externalités positives qu’elles créeront », a affirmé Isabelle Kocher.

Cinq questions à Isabelle Kocher