Enjeux et perspectives des alliances pour les ONG et les entreprises : intervention d’Isabelle Kocher au Forum Convergences

11/09/2017

Actualité

6/9/2017 – A l’occasion de la 10e édition du Forum Convergences à Paris, Isabelle Kocher est intervenue le 5 septembre lors d’une conférence plénière sur le thème des enjeux et perspectives des alliances pour les ONG et les entreprises. Pascal Canfin, directeur de WWF France participait également à cet événement.

Depuis son lancement en 2008, le Forum Mondial Convergences rassemble chaque année quelques 5 000 professionnels pour échanger sur les solutions innovantes de lutte contre la pauvreté et la précarité dans le monde. Il propose aux experts et décideurs internationaux un espace d’apprentissage, de rencontre et de travail de haut niveau pour élaborer ensemble les réponses aux défis sociaux et environnementaux qui touchent les pays dits développés et les pays dits en voie de développement. Ce Forum constitue ainsi le point d’orgue des activités de l’association Convergences, parallèlement à ses rendez-vous réguliers tels que les cafés 100 % Lab Laboo, les rencontres Youth We Can!, ou encore la publication de ses Baromètres de la microfinance et de l’entrepreneuriat social.

Au cours de son intervention, Isabelle Kocher est revenue sur la révolution énergétique, affirmant qu’«un nouveau monde de l’énergie, décarboné, est possible». Elle a insisté sur les bénéfices de ce nouveau monde, «fondamentalement meilleur», et qui «permettra de concilier ce qui était inconciliable jusqu’ici : un accès universel à l’énergie et un modèle de développement viable de l’humanité

La finalité d’ENGIE devient de «réconcilier ces deux aspects : accès à énergie et… grands équilibres de la planète et de l’humanité». ENGIE a «une approche très rationnelle de création de valeur dans la durée», a-t-elle encore insisté, avant de plaider pour une évolution de la notion de performance, qui ne doit pas être «évaluée seulement par rapport à des KPI financiers».

L’ouverture de l’entreprise sur ses parties prenantes, en particulier les ONG, se justifie tout à fait dans la mesure où si le nouveau monde est «parfaitement défini, la manière d’y aller est particulièrement incertaine. On parle de travail en commun, de co-construction. Nous tâtonnons ensemble». Le partenariat avec les ONG a été indispensable dans les projets de micro grids lancés par le Groupe en Indonésie et en Afrique.

Interrogée sur la manière de susciter l’engagement des collaborateurs, elle a répondu qu’il fallait «une boussole beaucoup plus nette qu’avant sur la finalité d’entreprise, de façon que les arbitrages, décisions soient beaucoup plus décentralisés».